
Notre cher régime méditerranéen est maintenant pratiquement menacé d’extinction. Moins de la moitié des Italiens le suivent (43%, pour être précis, comme l’a écrit la journaliste américaine qui a passé ses vacances en Italie et l’a repris dans notre alimentation), les autres abusent de la viande, du beurre et de la malbouffe. Comme si le siège de l’alimentation occidentale et mondialisée ne suffisait pas, maintenant le stress est aussi sur le chemin.
Une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry a montré que des niveaux élevés de stress annulent les effets positifs d’une alimentation basée sur de bonnes graisses, comme l’acide oléique présent dans l’huile d’olive ou dans certaines huiles de tournesol.
L’étude a évalué certains indicateurs d’inflammation silencieuse, un état inflammatoire faible mais permanent qui, à long terme, affaiblit le système immunitaire. Il a analysé 58 femmes d’un âge moyen de 53 ans, qui ont reçu des repas riches en graisses saturées (huile de palme) ou insaturées (huile de tournesol à haute teneur en acide oléique). Ils ont ensuite été soumis à des échantillons de sang et à des questionnaires pour évaluer le stress. Les informations recueillies ont montré que lorsque l’on prend des graisses insaturées, les niveaux des marqueurs d’inflammation analysés sont généralement plus faibles. Mais l’aspect le plus inquiétant est qu’en cas de stress, les différences disparaissent et les niveaux d’inflammation atteignent ceux observés après la prise de graisses saturées.
Ces résultats nous rappellent cependant qu’il ne s’agit pas seulement d’une alimentation saine, mais aussi d’un mode de vie en harmonie avec la nature et les autres personnes.