Depuis que le Conseil constitutionnel a voté en février, la loi permettant de changer d’assureur concernant son assurance emprunt, ceci permettra à bon nombre de clients de pouvoir faire des économies

Le coût du crédit

Peu de personnes connaissent exactement le prix précis de l’assurance leurs crédit immobilier, c’est presque un tiers d’entre eux qui sont concernés par ceci. Très peu sont ceux qui connaissent le prix de ces mensualités, pourtant très importante pour ce contexte. Deux personnes sur dix, pensent ne pas savoir s’ils sont assurés ou non.

Mais ce qui n’est pas le connu à propos de cette assurance, c’est qu’elle représente près d’un quart à la moitié du coût du crédit, et ceci pour la plupart des prêts conclus ces dernières années, qui ont un coût parfait plus élevé que les intérêt.

L’assurance emprunteur

Jusqu’à cette loi, la souscription à cette assurance était très souvent que peu mise en avant par les assureurs. Pourtant, les emprunteurs peuvent, depuis 2010, choisir une assurance externe. Ils acceptent le plus souvent le package inclus qu’on leur propose avec le crédit, une broutille non soulignée parmi toutes ces opérations immobilières.

En plus de cela l’assurance à une certaine importance, en effet, elle permet le remboursement du crédit en cas d’accident de la vie courante. La plupart du temps, elle couvre les décès, les pertes totales et définitive d’autonomie. Ainsi que les cas d’incapacité de travail temporaire ou une invalidité permanente.

 

Cette loi qui a été votée en février offre la possibilité de résilier votre assurance de crédit une fois par an, le tout à condition de trouver des garanties équivalentes chez un concurrent. Si vous arrivez à trouver moins chère, cela vous permettra de ce fait de faire des économies. Précision qui a est importances, ce sont bien tous les types de contrats qui sont concernés par cette nouvelle loi, nouveaux comme anciens.

Le Conseil constitutionnel a validé cette mesure le 12 janvier. Ceci met donc fin à plus de dix ans de combat judiciaire opposant assureurs bancaires à associations de consommateurs.

Pour rappel, en 2013, l’Inspection générale des finances (l’IGF) avait présenté publiquement un rapport dans lequel il était tout bonnement déconseillé aux législateurs d’autoriser cette résiliation annuelle, car elle engendrerait une importante “démutualisation” de l’assurance.

 

Afin de visualiser le contexte, il faut remonter jusqu’au début des années 2000, à l’époque ou les contrats étaient grandement mutualisés. Avec un tarif presque unique, tournant à près de 0,40% , et qui était appliqué pour tous les emprunteurs. Ce qui représentait donc un faible risque pour l’assureur.

 

“En cassant ainsi la rente des banques, on permettra au consommateur de réaliser des milliers d’euros d’économie, parfois 10 000 euros pour un emprunt sur 20 ans”, détail Stéphane Junique, qui est le président d’Harmonie Mutuelle. Une entreprise qui s’est lancé en 2017 sur le marché des assurances emprunteur.

Grâce à cette loi, les consommateurs qui vont pouvoir faire le plus d’économie sont les personnes les moins âgés, non-fumeuse, occupant des poste de cadres ou ayant une bonne santé.